Ciambellone au pamplemousse et à l'huile d'olive

Nous voilà de retour de vacances, déjà......

C'est toujours quand nous sommes heureux que le temps file à vitesse grand V!!

Nous rentrons de Toscane, pays merveilleux où la gastronomie est un art de vivre, nous avons découvert des plats, mangé plus que de raison, mais que de merveilleux souvenirs pour les papilles!

Et nous avons rencontrés des gens fabuleux, le hasard nous fait des surprises formidables!! 

Des souvenirs plein la tête et l'envie de cuisiner pendant cette semaine de congés à la maison, j'ai fait cet après midi des gâteaux italiens avec ma petite dernière qui aime m'aider en cuisine, non seulement pour concocter des bons ptits plats mais surtout pour pouvoir goûter à tout!!! ;)

Un vrai plaisir de cuisiner entre gourmands gourmets, ces petites gourmandises sont délicieuses, à tester sans plus tarder!!!

J'ai trouvé cette recette sur un blog que je suis depuis quelques années déjà et qui est une source d'inspiration permanente!!! 

http://www.undejeunerdesoleil.com/

J'ai remplacé l'orange par du pamplemousse et ai adapté les proportions à mon goût personnel (moins de sucre)

La recette pour une douzaine de petits gâteaux ou un gâteau (moule 22 cm)

• 230 g de farine ordinaire 
• 4 petits oeufs bio
• 100 g de sucre
• 12 cl d'huile d'olive vierge 
• 1 gros pamplemousse (15 cl de jus)
• 1 sachet de levure chimique

Préchauffez le four à 170°c

Dans le bol du robot, battez les oeufs doucement avec le mélange jus de pamplemousse/huile d'olive.

Dans un saladier, mélangez la farine avec le sucre et la levure chimique

Ajoutez ce mélange au mélange dans le robot, petit à petit et ne mélangez pas trop

Mettez dans des moules (petits) ou dans un moule à manquer, et enfournez pour une quinzaine de minutes pour les petits, ou 40 minutes pour le grand

Parce que j'adore la poésie et que celui-ci est de circonstance, je vous partage ici un poème de Baudelaire sur le temps qui passe inexorablement et qui nous rappelle de profiter chaque instant de la vie

L'Horloge

Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : " Souviens-toi !
Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible ;

Le Plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse ;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.

Trois mille six cents fois par heure, la Seconde
Chuchote : Souviens-toi ! - Rapide, avec sa voix
D'insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !

Remember ! Souviens-toi, prodigue ! Esto memor !
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or !

Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.

Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
Où le Repentir même (oh ! la dernière auberge !),
Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! "

     Charles Baudelaire